Beschreibung
Le Sénégal sest engagé, depuis plusieurs décennies, dans un processus de décentralisation prudente, mais irréversible. Depuis 1996, la dynamique de transfert de domaines de compétences tend progressivement à placer les populations au centre des processus opérationnels. Dans le domaine de la santé, la participation des populations revêt les contours dune formalité consubstantielle à la réussite des programmes communautaires. Létude menée dans le cadre du district sanitaire de Diourbel confirme la contribution décisive de la participation communautaire à latteinte des objectifs nutritionnels du programme. Trois groupes interagissent à ce niveau, il sagit de la cellule familiale, des groupes intermédiaires et des comités de quartiers. Toutefois, limpact de la mise en uvre du programme sur lorganisation des populations, de même que ses effets savèrent mitigés. La valorisation de la prise en charge de la santé infantile par les mères denfants constitue un acquis à inscrire à lactif du programme. Son exécution secrète cependant un cadre institutionnel spécifique qui vient se superposer aux structures implantées par les populations dans leurs différents quartiers.
Autorenporträt
Cheikh Oumar NDIAYE, Administrateur civil, études d'aménagement du territoire et de décentralisation à l'Ecole Nationale d'Economie Appliquée, en service au Ministère de l'Economie et des Finances, Dakar.